Bluffer consiste à convaincre l'autre partie, sans preuves, que son
action entraînera sa perte. Ainsi le bluff n'est pas mensonge mais
persuasion.
Faire croire qu'on a un full parce qu'on fait une forte relance après avoir tiré une carte, ce n'est pas mentir, mais bluffer.
Dire qu'on a un full alors que ce n'est pas vrai est un mensonge.
On ne décide pas de bluffer avant d'avoir vu ses cartes. On ne bluffe pas un adversaire en veine.
Pour bluffer, il est nécessaire d'être dans une phase de jeu positive.
Si l'on décide de bluffer, il ne faut pas s'arrêter en cours de
route, car on perd dans ce cas tout ce qui a été investi et toute
crédibilité par la suite.
La décision de bluffer naît au moment où l'on découvre une main
dotée d'un puissant potentiel d'amélioration. Dans tous les cas, ce sera
une main qui, après l'écart, peut avoir donnée un fort jeu.
On ne bluffe pas pour le seul plaisir de bluffer.
Bluffer 5 adversaires avec une main nulle est du suicide. Il y aura
toujours parmi les autres joueurs au moins une main d'une ou deux
paires. Vous risquez dans ce cas, non seulement d'être payé pour être
vu, mais encore d'être relancé.
Moins il y a d'adversaires, plus le bluff a de chances d'aboutir.
Un bluff se prépare dès la réception de ses cartes.
La dernière position est la plus favorable pour bluffer. La position la moins favorable pour bluffer est la place du milieu.
Un bluff bien mené conduit à la disparition de tous les adversaires sauf un. On y arrive en faisant des relances dissuasives.
On ne bluffe pas un joueur qui n'a pas de quoi payer la relance.
La meilleure cible est le joueur qui perdant déjà beaucoup, hésitera à payer encore une fois.
Les pauvres en état de payer sont la meilleure cible.
Le poker est un jeu de bluff mais il ne faut pas bluffer n'importe quand.
One bluffe pas dans une phase perdante et encore moins contre un joueur gagnant.
On ne bluffe pas n'importe qui.
Dans une table à 1500 euros, on retrouve souvent 2 professionnels
de valeur différente, 2 flambeurs occasionnels et 2 amateurs en quête de
sansations. Dans ce type de table, les amateurs perdent toujours et les
flambeurs souvent. Quant aux professionnels, à force de se cotoyer, il
n'est pas rare qu'ils s'associent pour plumer les autres joueurs.
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